4 - CHUTE DE PLAQUETTES (TPI)

4 - CHUTE DE PLAQUETTES (TPI)

  • Pour une traduction des sous-titres, je vous invite a essayer de les “configurer” vous-mêmes en cliquant sur l’icone en bas de la vidéo à droite (petit écrou), vous allez sous “Sous-titres” puis “Traduire automatiquement”, et finalement sélectionner la langue que vous préférez =0)

    L'histoire des plaquettes

    Dans cette vidéo, je raconte comment j'ai commencé à avoir des problèmes de plaquettes sanguines qui ont créé des bleus et des taches sur tout mon corps.

    Les plaquettes sont des petites cellules qui arrêtent les saignements, qu'ils soient internes ou externes. Ces petites cellules sont souvent détruites par mon corps à cause d'une réponse auto-immune à tout ce qui réveille mon système immunitaire (virus, infection, inflammation, traitements, etc.).

    La chose que je n'ai pas mentionnée dans la vidéo et que j'ai pensé qu'il serait peut-être préférable de simplement le mentionner par écrit est que j'ai également eu des saignements de nez très intenses et brutaux. C'était généralement LE symptôme qui nous faisait le plus peur et qui était le principalsigne d'alarme de cette maladie... Je me réveillais la nuit avec un nez très bouché et des mouchoirs pleins de sang. Je saignais... beaucoup. Il était parfois difficile de faire cesser les saignements, en raison du manque de plaquettes, et je dois dire que ces expériences ont laissé un traumatisme. Je saignais aussi dans la bouche, de par la formation de petites cloques de sang à l'intérieur, et je saignais davantage lorsque je me brossais les dents...

    Même aujourd'hui, en tant qu'adulte, dès qu'il y a un tout petit saignement de nez ou la moindre petite ecchymose ou hématome ou cloque, même totalement insignifiants, cela réveille en moi de grands sentiments de panique et d'anxiété car ce problème pourrait encore se manifester à ce jour pour une raison ou une autre... Ces réactions traumatiques de panique et d’angoisse me drainent de toute mon énergie, et il est terriblement difficile de me calmer et de remettre mon raisonnement sur les rails après ce genre de petits symptômes.

    Comme vous pouvez l'imaginer, ce genre de situation vous pousse à décider de confier votre vie encore davantage entre les mains de Dieu... et, heureusement, les choses sont calmes au moment où j'écris ces lignes. Mais cela n'a pas été facile, ni pour moi, ni pour ma famille, et cela reste une école pour nous tous, puisqueje dois garder l'œil ouvert, au cas où cette maladie se manifesterait à nouveaupour une raison ou une autre.

    Les émotions et la lutte pour l'image

    Évidemment, avec l'arrivée de la pré-adolescence et de l'adolescence, la notion d'image de soi et de ce qu'un handicap signifiait pour le monde qui m'entourait a commencé à jouer un rôle dans mon développement émotionnel.

    À l'âge de 8 ou 9 ans, j'étais tellement épuisée et je n'avais aucun espoir pour mon avenir à cause de cette maladie vicieuse et brutale. Je ne voulais plus continuer à vivre si cela signifiait que je devais continuer à lutter contre la maladie comme je l'avais fait pendant toutes ces années et à me sentir toujours malade comme je l'étais à l'époque. Je savais aussi que c'était "moi" qui rendais les choses difficiles pour tout le monde et je pensais sincèrement que ma famille serait plus heureuse sans moi et sans tous ces problèmes de santé. C'est là que la dépression m'a frappée pour la première fois.

    À l'adolescence, j'étais une princesse gâtée et très en colère qui luttait pour s'intégrer et être acceptée. J'essayais de cacher les parties "laides, malades et visibles" de mon corps du mieux que je pouvais, à l'exception de ma petite taille. Ceci est impossible à cacher. Je voulais que Dieu me guérisse et j'étais en colère qu'il ne le fasse pas. Je "savais" que c'était LA solution à tout... mais qu’est-ce que j'en savais tellement peu …! Mes émotions étaient très violentes et je les évacuais en écoutant de la musique qui correspondait à mes émotions. Je les évacuais aussi en imaginant des scénarios que je voulais qu'il m'arrive, et c'étaient surtout des rêves de guérison physique, d'acceptation et des scénarios terriblement égocentriques...

    En tant que jeune adulte dans la vingtaine, même si j'ai grandi dans un foyer chrétien, j'ai fait l'expérience de l'amour et de la grâce indescriptibles de Dieu à mon égard et je n'ai jamais été la même depuis. À ce moment-là, c'était comme si tout mon passé, mes luttes et mes erreurs avaient soudain été recouverts par l'amour, le pardon et un nouvel espoir. Toutes les blessures et les douleurs n'ont soudain plus été inutiles. Dieu m'a montré qu'il pouvait utiliser toute mon histoire pour aider les autres, pour mieux les comprendre et leur donner de l'espoir de manière concrète. Je n'avais jamais pensé que cela pouvait être le plan de Dieu pour ma vie, et c'est ce qu'Il préparait depuis le début, à travers tout ce que j'ai traversé et traverse encore aujourd'hui. C'est à partir de cette révélation que mon parcours de guérison a commencé et qu'il se poursuit encore aujourd'hui dans ma vie.

    Après cette révélation, j'ai commencé à être invitée à parler et à témoigner de l'incroyable plan de Dieu pour nos vies et j'ai pu bénir, étreindre, prier, pleurer et rire avec plus de gens que je ne peux en compter, et c'est ce que Dieu avait prévu depuis le début...

    Ce n'est peut-être pas Dieu qui envoie la douleur, et il ne l'enlèvera peut-être pas toujours aussi vite que nous le voudrions non plus, mais si nous le laissons faire, Dieu la rachètera toujours et la transformera en quelque chose de très bon. Il faut réussir à lui faire confiance tout au long du processus et de le laisser écrire notre histoire...

    La fin de l'histoire ?

    Pas du tout ! L'histoire ne s'arrête pas là ! Je reviendrai sur beaucoup de choses que j'ai vécues dans les prochaines vidéos. Vous pourrez les découvrir dans l'ordre que vous souhaitez. Le but est toujours le même : exposer la vérité à la lumière de Dieu et le laisser guérir ce qui a besoin de l'être.

    J'espère que vous apprécierez cette balade avec moi et que vous continuerez à me soutenir, dimanche après dimanche... ;0)

    Je vous aime tous,

    Mel

Previous
Previous

3 - La polyarthrite rhumatoïde

Next
Next

5 - La douleur